Peu de diplômés néerlandophones des écoles de police débutent à Bruxelles
L'École Régionale et Intercommunale de Police (ERIP) ne manque pas d'étudiants. Toutefois, rares sont les candidats néerlandophones diplômés qui travaillent ensuite à Bruxelles.
Ceux qui veulent rejoindre les forces de police doivent d'abord s'inscrire auprès du service de recrutement de la police fédérale et passer des tests. Ceux qui réussissent la sélection peuvent commencer leur formation à l'école de police.
Contrairement à ce qui se passe ailleurs, les nouveaux candidats ne manquent pas à l'École régionale de police de Bruxelles (ERIP).
Une fois terminée la formation à l'école de police, le/la candidat.e peut choisir dans quelle zone il/elle travaillera.
Il existe de grandes différences entre les candidats néerlandophones et francophones issus de l’ERIP.
Les candidats francophones choisissent beaucoup plus souvent un emploi dans un corps bruxellois que les néerlandophones.
Les chiffres
4 des 20 diplômés néerlandophones ont rejoint une zone de police bruxelloise. Pour les francophone, cette proportion était de 42 diplômés sur 45.
Soit, en pourcentage, 20 % (NL) contre 93 % (FR).
En chiffres absolus , 4 néerlandophones contre 42 francophones.
Je tiens ces chiffres de la réponse à ma question adressée au Ministre-Président Vervoort.
Bruxelles a pourtant également besoin d’agents néerlandophones.
Je suppose que de nombreux néerlandophones rejoignent le Brabant flamand. Le travail de police y est moins compliqué qu’à Bruxelles. Et le salaire est plus ou moins identique.
Bruxelles est une capitale qui demande un travail de police particulier, c’est indéniable.
Trois Tesla
Tous les corps de police de Bruxelles sont actuellement à la recherche de personnel.
Ils ont pour cela développé chacun leur propre stratégie. Ils font appel à des agences de communication pour leur promotion ou mettent en avant un équilibre avantageux entre vie professionnelle et vie privée. La zone de police de Zaventem a même fait sa publicité avec ses trois voitures Tesla.
Je ne pense pas que cette concurrence entre les zones de police de Bruxelles soit une bonne chose.
Chaque corps bruxellois doit offrir des conditions de travail correctes et être attrayant pour les agents.
En même temps, une promotion supplémentaire envers les néerlandophones diplômés de l’ERIP est nécessaire.
Photo : les policiers Kathleen Calie et Guillaume Faidherbe de la zone de police Midi, lors de Flik en Ik/Le Flic et Moi le 12/3