Zone de police unique à Bruxelles : ce dont les États Généraux doivent parler

One.brussels est pour la fusion des zones de police, avec un ancrage local fort. La NV-A a déposé une résolution dans ce sens. One.brussels ne l’a pas voté aujourd’hui. Explications. 

One.brussels attend beaucoup des prochains États Généraux sur la réforme de Bruxelles. Car les Bruxellois sont nombreux à vouloir une fusion des zones de police.

Tout d’abord : la résolution ne va pas assez loin

La fusion des zones de police, c’est une réforme fondamentale. C’est du lourd.

Une simple résolution qui ne fait pas dans le détail, qui repose sur des coupures de journaux et sans fondement juridique, ça ne fera pas l’affaire.

Quelles seront les conséquences d’une fusion ? Quelles sont les implications financières, les risques et les opportunités ? Quels sont les objections ? Une analyse s’impose. Il est alors possible d’argumenter. Et de créer un soutien. La résolution d’aujourd’hui de la NV-A manque de profondeur et fait l’impasse sur certains éléments. Je cite Johan Van den Driessche, ancien parlementaire bruxellois pour la NV-A : « La fusion de la police doit être soutenue. Il n’y a donc aucun sens à l’imposer par le fédéral » (extrait du Standard du 20/11/2017). Van den Driessche a fait cette déclaration pour défendre son collègue de parti Jan Jambon, alors Ministre fédéral de l’Intérieur. Ce dernier n’a pris aucune initiative pour fusionner les zones de police. Et aujourd’hui que le parti n’est plus aux commandes, et que c’est à quelqu’un d’autre de mettre les mains dans le cambouis, il entend dire comment s’y prendre. C’est trop facile. Ensuite, ce n’est pas le bon moment Car les États Généraux vont bientôt se tenir, avec un débat sans tabou sur la manière d’améliorer Bruxelles. Pour one.brussels, il faut discuter de la fusion des zones de police. Beaucoup de Bruxellois, néerlandophones comme francophones, ne comprennent pas pourquoi les zones de police continuent à exister. Ils demandent davantage de cohérence et un meilleur service. En commission des affaires intérieures, la NV-A s’est moqué des États Généraux : « Ce n'est que du vent ». Prévisible et trop facile. Que du contraire ! Ne pas prendre le temps de discuter et vouloir faire passer unilatéralement sa proposition ? Voilà qui est contre-productif. 

Dan heb je argumenten. Zo creëer je een draagvlak. 

De resolutie van N-VA van vandaag is te mager en loopt op de zaken vooruit.

Ik citeer Johan Van den Driessche, voormalig Brussels Parlementslid voor N-VA: “Een politiefusie moet gedragen zijn. Het heeft dus geen zin om die nu federaal op te leggen.” (uit De Standaard van 20/11/17)

Van den Driessche zei dit ter verdediging van zijn partijgenoot Jan Jambon, die toen federaal Minister van Binnenlandse Zaken was. Die geen enkel initiatief heeft genomen om de politiezones samen te voegen.

Nu de partij niet meer de touwtjes in handen heeft – en iemand anders de handen moet vuilmaken –  gaat ze even zeggen hoe het moet. Dat is wel héél gemakkelijk.

Ten tweede: dit is niet het juiste moment

Want de Staten-Generaal komt er weldra aan, met een debat over hoe Brussel te verbeteren zonder taboes. Voor one.brussels moet het daar gaan over de éénmaking van de politiezones. 

Veel Brusselaars, welke taal ze ook spreken, begrijpen immers niet waarom er zes politiezones blijven bestaan. Ook zij wensen meer samenhang en betere dienstverlening. 

In de commissie Binnenlandse Zaken deed N-VA erg schamper over de Staten-Generaal: “Praat voor de vaak.” Voorspelbaar en héél gemakkelijk.

Het is net omgekeerd. Niet de tijd nemen voor een discussie en eenzijdig iets willen doordrukken?

Dat is pas contraproductief.