Accès aux domaines récréatifs : ne pas mettre tous les kets de Bruxelles dans le même panier

Une base de données nationale recensant les fauteurs de troubles dans les domaines récréatifs et frappés d’interdiction d’entrée est en élaboration. Leurs noms sont repris dans une base de données de la police. D’autres zones de police peuvent consulter ces informations et intervenir en leur refusant l’accès à un parc de récréation.

C’est ce que mentionne une circulaire de la Ministre fédérale de l’Intérieur. Elle recommande également aux domaines récréatifs de travailler sur la base de règlements clairs et de réservations. omzendbrief van de federale minister van Binnenlandse Zaken. Verder is er ook de aanbeveling om met duidelijke reglementen en reservaties te werken in een recreatiepark.

La circulaire a été envoyée aux gouverneurs de provinces, bourgmestres et gestionnaires de domaines récréatifs. Elle fait suite à divers incidents impliquant des fauteurs de trouble, comme au domaine de Blaarmeersen, à Gand.

Une approche adéquate

Il est logique d’enregistrer les fauteurs de trouble. Mais ce qui n’est pas acceptable, ce serait de refuser la réservation de jeunes bruxellois sur la base de leur code postal. Ou de les inscrire dans cette banque de données parce qu’ils « viennent de Bruxelles ». Ce risque est bien réel.

Réactions

La semaine dernière, j’ai entendu des informations concernant des jeunes bruxellois renvoyés chez eux par la police des chemins de fer de la gare de Gand-Saint-Pierre, simplement parce qu’on soupçonnait qu’ils pourraient créer des problèmes au domaine de Blaarmeersen.

Voilà un bel exemple de profilage ethnique et de discrimination sur la base du lieu de résidence. Cette situation est inacceptable.

Ik stel vandaag een actualiteitsvraag in het Brussels Parlement aan Minister-President Vervoort. Hij heeft contact opgenomen met de burgemeester van Gent. De twee steden en hun politiediensten gaan nauw samenwerken en zijn alert. Jongeren die bekend staan bij de politie omwille van agressief gedrag in de Blaarmeersen krijgen geen toegang meer. Maar de politiediensten waken er ook over niet te gaan discrimineren. De Brusselse jongeren die zich naar Gent begeven voor een dagje ontspanning mogen immers geen slachtoffer worden van de kleine groep amokmakers.

Photo : Blaarmeersen Gand (cc VisitGent)