Notre capitale a besoin d’une police renforcée
Une guerre des gangs et une vague de violence liée à la drogue s'abattent sur certains quartiers de Bruxelles. Le pire s’est produit cette semaine : une fusillade devant une école de Molenbeek.
La police locale de Molenbeek demande des renforts depuis de nombreuses années. La Ministre fédérale Verlinden propose de fusionner les zones de police à Bruxelles.
Ces deux options se justifient, elles peuvent aider, mais l’idéal serait de faire l’un et l’autre.
Renforcement
Quelques faits : la zone de police Ouest, à laquelle appartient Molenbeek, fait face à un manque criant de personnel. Comme les autres zones de police, elle éprouve des difficultés à pourvoir les postes vacants.
De plus, la norme KUL (de 2001), sur la base de laquelle sont calculés la dotation fédérale et le nombre d'agents de police, est complètement dépassée.
L'appel de Molenbeek pour un renforcement de la police fédérale est justifié.
Unité de commandement
Le fait que la fusion des zones de police soit sur la table au même moment est également justifié.
Bruxelles se divise en six zones de police, avec six chefs de corps, sous l'autorité de 19 bourgmestres.
Les criminels ne s'arrêtent pas aux frontières communales. Notre métropole a besoin d’une unité de commandement, surtout lorsqu'il s'agit de la violence liée à la drogue. Sous l'autorité du Ministre-Président de la Région bruxelloise.
Dit moet er gebeuren
La renforcement du corps à Molenbeek.
La mise en place d'une cellule dédiée à la criminalité organisée, sous l'autorité du Ministre-Président de la Région bruxelloise.
La fusion des zones de police est une nécessité. Mais de nombreux partis s'y opposent. L'escalade actuelle de la violence sera peut-être un signal d'alarme.
La sécurité des habitants de Bruxelles est en jeu.
Ceci est la version abrégée d'un article d'opinion que j'ai écrit avec Jef van Damme, échevin de Vooruit à Molenbeek. Lisez la version longue sur le site web de Knack