Rencontre avec les victimes de violences policières

Mon groupe parlementaire a organisé aujourd’hui une rencontre avec des citoyens victimes de violences policières au Parlement bruxellois. De simples Bruxellois sont venus témoigner de ce qu’ils ont vécu.

Il nous a semblé important d’écouter directement ce que les citoyens avaient vécu. Mais écouter quelqu’un ne revient pas à prendre parti. Les histoires individuelles sont très éclairantes.

Des auditions ont été organisées au Parlement bruxellois en vue d’aboutir à une résolution forte sur la relation entre le public et la police. Différents experts sont déjà venus s’exprimer (ou doivent encore le faire). Il reste que les victimes de violences policières ne seront pas entendues. Bien qu’ils l’aient explicitement demandé.

Les arguments de mes collègues parlementaires : « l’enquête est encore en cours » ou « une seule victime, ce n’est pas représentatif ». Je trouve ces arguments peu convaincants. N’est-il pas important d’entendre de première main ce que les citoyens ont vécu ? Écouter quelqu’un ne revient pas à lui donner raison ou à prendre son parti. Les histoires individuelles sont très éclairantes. Elles peuvent illustrer les dysfonctionnements structurels.

C’est pourquoi mon groupe one.brussels-sp.a a organisé une réunion au Parlement bruxellois. Pour prendre le temps d’écouter.

Mais le nombre de participant a été limité en raison du coronavirus. Un livestream a donc été organisé. Vous pouvez le visionner ici. ici.

Nos intervenants:

  • Ayoub Bouda, du collectif « Justice pour Mehdi »
  • - Colette, d’Extinction Rebellion
  • Ajar Bentaha, une jeune femme qui témoigne sur le profilage ethnique
  • Alexis Deswaef, avocat

Beeld: Colette (filmstill uit de livestream)