#Metoo en politique
Le harcèlement sexuel prend racine dans l’inégalité des rapports de pouvoir et le manque de contrôle. c’est aussi le cas dans le monde politique. J’ai écrit une opinion avec des collègues féminines.
les dernières élections ont contribué à rajeunir et féminiser le monde politique. C’est une bonne chose. Cela a permis de mettre de nouvelles thématiques à l’ordre du jour politique.
Par les hommes, pour les hommes
Mais la culture du monde politique est souvent machiste et sexiste. Les violences de genre sont inacceptables, que ce soit dans la sphère privée, professionnelle ou encore dans le monde politique.
Celles et ceux qui sont élu.e.s et représentent le peuple doivent pouvoir exercer leur mandat sans risque.
La parole s’est déjà libérée dans le monde du sport, dans les cercles culturels et académiques.
Mais la politique connaît elle aussi sa part de dérapages. Et il faut pouvoir les dénoncer.
Celles et ceux qui sont élu.e.s et représentent le peuple doivent pouvoir exercer leur mandat sans risque.
Donner le bon exemple
Grâce au mouvement #Metoo, des millions de femmes dans le monde entier ont fait entendre leur voix. Il est temps pour un #Metoo dans la politique belge.
Prévenir la violence, protéger les victimes, pouvoir écarter les présumés coupables le temps de la procédure et soutenir d’office les plaignants. Voilà ce qu’il faut faire. Pour créer un cadre politique sûr.
La version complète de ce texte est parue comme opinion dans les journaux De Standaard et Le Soir (paywall)
Photo : Ans Persoons, échevine Vooruit à Bruxelles-Ville, et moi lors de la Journée internationale des femmes du 8 mars