De brigades cyclistes à la police : où en sommes-nous ?

Les brigades cyclistes présentent plusieurs avantages : elles sont très accessibles et peuvent intervenir rapidement en cas d’infraction de roulage. Le développement d’une police de proximité (comme l’augmentation du nombre d’agents à vélo) fait partie de la (voici la résolution). Où en sommes-nous ?

J’ai adressé une question écrite détaillée à la Ministre de la Mobilité et au Ministre-Président. Elle comprenait beaucoup d’informations. 

Combien y a-t-il de brigades cyclistes ?

5 des six zones de police disposent d’une brigade cycliste opérationnelle. 

Seule la zone Midi n’a pas de brigade permanente. Les agents à vélo ne sont déployés que pendant les beaux jours. Les trois communes qui composent la zone agissent à leur discrétion. 

La zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles (Polbru) est la mieux classée, avec 55 agents et 104 vélos.

In het algemeen is dit goed nieuws. Fietsbrigades worden deel van de fietscultuur.

Combien de vélo sont utilisés ?

Les chiffres varient beaucoup, de même que les modèles.

Polbru dispose de 104 vélos et occupe une position hors catégorie. Les autres zones disposent en moyenne de 16 vélos. Le chiffre le plus faible concerne la zone Marlow (9 vélos), le plus élevé concerne la zone Montgomery (28 vélos).

Mais les équipements aussi diffèrent : il y des vélos électriques et des vélos classiques, unisexe ou non. Certaines zones adaptent le vélo à un modèle individualisé, avec un matériel adapté à l'utilisateur.

Quel durée de prestation pour ces brigades ? Et pour quel effectif ?

Ce n’est pas clair. 

Alors que le sujet était abordé dans ma question. J’ai obtenu des données concernant le nombre de membres de personnel, mais sans savoir si ceux-ci travaillent exclusivement avec ces brigades. Et je n’ai pas non plus obtenu de renseignement sur le nombre d’heures prestées. 

Quelles missions remplissent ces brigades ? 

Cela varie. 

Les brigades cyclistes servent souvent un objectif préventif. Elles sont adaptées au travail de police de proximité car elles sont très accessibles. Elles sont aussi très efficaces quand il s’agit de surveiller des événements locaux ou des marchés, pour l'éducation routière à l'école ou pour le contrôle des rues cyclables. Mais elles semblent surtout utiles pour la police de la route.

Conclusion

À l’heure actuelle, les zones de police se lancent comme bon leur semble dans les brigades cyclistes : certaines déploient beaucoup de personnel, d'autres peu. Les formations sont elles aussi très différentes. 

Une approche uniforme est nécessaire. 

Qu'est-ce que je veux dire ?

  • Une brigade cycliste dans chaque zone, y compris la zone Midi. Et en même temps, une brigade cycliste exclusive, pas une brigade qui est déployée sporadiquement les beaux jours, mais une équipe qui sort tous les jours.
  • Une approche régionale des achats. Aujourd'hui, il n'existe pas de procédure centrale de passation de marchés. Cela signifie que les zones font des appels d'offres séparés. La centralisation des achats par la Région allège le travail des zones et leur permet de négocier de meilleurs prix. 
  • Un échange de bonnes pratiques et formation centrale (par l’ERIP). Aujourd'hui, la formation varie entre 38 heures et 4 heures. Cependant, chaque agent à vélo a besoin de compétences similaires pour faire son travail. 
  • Davantage d'attention à la sécurité routière, comme à Polbru. Cela me semble être la mission principale : sanctionner les situations dangereuses pour les cyclistes et les piétons (comme les voitures mal garées) et lutter contre les vols de vélos.

Plus d'infos ? Consultez la réponse à ma question. Et le tableau présentant un aperçu (NL).