Les jeunes bruxellois prouvent par des chiffres que leur relation avec la police est distordue

Le Conseil de la jeunesse de Bruxelles a publié une enquête cette semaine menée auprès de pratiquement 2000 jeunes.

Le Conseil Bruxellois de la Jeunesse a publié les chiffres de son enquête dans laquelle il évalue la relation entre les jeunes et la police dans notre capitale. 29 % ont déclaré avoir été victimes de violences verbales, 13 % de violences physiques. La moitié des jeunes ont déjà été contrôlés par la police, 10 % d'entre eux plus de dix fois rien qu'en 2020. 76 % des jeunes ne se sentent pas en sécurité lorsqu'ils sont en contact avec la police, 68 % disent avoir déjà été victimes de profilage ethnique lors d'un contrôle, d'une fouille ou d'une arrestation.

Reçu

Le président du Conseil de la jeunesse de Bruxelles, Ilyas Mouani, déclare que le Conseil de la jeunesse est favorable aux contrôles enregistrés, pour lesquels vous recevez un reçu et un motif.

Een ontvangsbewijs uitreiken is een van de aanbevelingen uit mijn resolutie om de relatie tussen burgers en politie te verbeteren. In het najaar van 2020 organiseerde ik hoorzittingen in het Brussels Parlement over dit vraagstuk. Ik formuleerde aanbevelingen op basis van hetgeen de sprekers vertelden, met transparantere klachtenprocedures en monitoring van politiecontroles in de strijd tegen etnisch profileren.

Un meilleur enregistrement des contrôles d'identité permettra à toutes les parties de savoir clairement qui est contrôlé, où, quand et pourquoi. La délivrance d'un reçu est également une formalité supplémentaire. C'est précisément ce qui décourage les contrôles aléatoires.

La zone de police Nord le met déjà en pratique. Toutefois, des changements structurels doivent être mis en œuvre dans les six zones de police. Pas seulement dans une zone.

Bonnes relations

Les agents de la police de quartier et les riverains doivent également bien se connaître. Et se faire confiance. Les contacts étroits entre les policier·e·s et les écoles, les parents, les travailleurs de rue, les clubs sportifs, les organisations de jeunesse sont très payants. Il faut donc travailler là-dessus.

Remettre un reçu après un contrôle est un pas dans la bonne direction. Mais il faut aussi établir des contacts et se parler. C'est également une recommandation de ma résolution. Parce que les policier·e·s et les citoyen·ne·s ont besoin les un·e·s des autres.