Un agent décède des suites d’une agression au couteau. Que faire ?
Jeudi dernier, un agent de police est décédé à la suite d’une attaque au couteau. C’est effroyable. Une enquête (fédérale) va se pencher sur ce drame. Mais la Région bruxelloise doit également enquêter.
Avant toute chose, je tiens à exprimer mes sincères condoléances aux proches de la victime ainsi qu’à son collègue qui a été blessé et à qui je souhaite un prompt rétablissement et beaucoup de force.
La question est la suivante : ce drame était-il évitable ?
L’auteur était connu de la Justice, il a longtemps été incarcéré pour vol avec violence et était réputé dangereux. Mais il n’existe aucune règle concernant l’échange d’informations entre le Parquet, la police et le monde médical.
Le Ministre fédéral de la Justice a d’ores et déjà demandé un rapport sur l’incident au procureur général de Bruxelles. La Ministre fédérale de l’Intérieur travaillera à renforcer le soutien aux agents de police victimes de violences.
Quel soutien aux agents de police de Bruxelles ?
Le suivi est également important. La résolution pour l'amélioration de la relation entre police et citoyens recommande de créer un espace pour l'intervision, le retour d'information et la convalescence. (voici la résolution).
J'ai demandé par le passé au MP quelle aide psychologique est offerte aux zones de police pour faire face à la perte d'un collègue.
Il y a peu d'orientation de la part de la Région. Le MP ne dispose pas de données sur les équipes chargées du stress dans les zones de police ou les équipes d'aide interne, ni sur le nombre de psychologues dans les zones de police. Existe-t-il un service global ? Aucune information.
En outre, Bruxelles devrait également enquêter.
La coopération entre la Région, les différents niveaux de police et les unités antiterroristes est-elle au point ? J'espère que l'enquête le révélera. Et que les mesures nécessaires seront prises.