Pouvez-vous vous baigner dans votre commune ?

La gestion supra-communale des piscines communales figure dans l'accord de gouvernement bruxellois. Mais sans grands résultats.

Je l'ai appris aujourd'hui en commission des Affaires intérieures. Mon collègue Benjumea a posé la question et je suis intervenu.

Le ministre pense que des tarifs et des heures d'ouverture différents sont justifiés. Après tout, les piscines relèvent de l'autonomie des communes.

Il reconnaît que les piscines pèsent sur les finances communales. C'est indéniable.

Excuses

Le ministre veut faire avancer le dossier d'une structure supra-communale pour les piscines. Mais il prévoit des obstacles sur le chemin.

Selon lui, il est encore trop tôt pour agir. Le coût réel des piscines n'est pas clair, pas plus que les économies d'échelle. Une vue d'ensemble des modalités de gestion et de la comptabilité des piscines est d'abord nécessaire.

Bref, il est clair que le ministre Clerfayt n'a pas beaucoup de projets.

Quelle réponse décevante !

Un bon exemple

Dans les bibliothèques néerlandophones de Bruxelles, on s'est efforcé d'adopter une approche unique. Il existe désormais une seule carte de bibliothèque, utilisable dans les 19 communes.

Cela peut donc se faire de cette manière également. Avec les remerciements de Pascal Smet, qui était alors membre du Collège.

Passer aux actes

Les Bruxellois.es ne se soucient pas de savoir qui gère leur piscine.

Ils veulent juste un endroit où nager, avec des tarifs et des heures d'ouverture clairs. Les communes pouvoir gérer les coûts.

Le ministre devrait passer à l'initiative et corriger le tir. Mais il ne le fait pas.