Le conflit fait rage dans la bande de Gaza. Des civils innocents meurent tous les jours. Des familles sont contraintes de fuir leur maison. Voilà la dure réalité pour les Palestiniens. 

Cette catastrophe humanitaire me touche profondément, non seulement en tant que femme politique, mais aussi en tant que mère et être humain. J'ai beaucoup d'amis israéliens, mais aussi palestiniens. 

J'ai manifesté avec eux contre la violence à Gaza le dimanche 22 octobre à Bruxelles. 

Répondre à la violence par la violence n'est pas une solution durable. La poursuite de l'escalade ne fait qu'accroître la misère. Il est grand temps de dialoguer. 

De nombreux manifestants pour la paix 

On estime à 20 000 le nombre de personnes présentes. 

Ce qui est frappant, c'est que la foule présente à la manifestation était extrêmement variée. Il y avait des hommes, des femmes, des jeunes, des personnes âgées, des gens de toutes les couleurs de peau et de toutes les nationalités. Il y avait aussi des familles avec des enfants. Tous ont réclamé plus de solidarité pour les Palestiniens et une solution pacifique au conflit. 

La guerre ne fait pas de gagnants 

Je critique les politiques extrêmes d'Israël, qui sont responsables de l'oppression du peuple palestinien depuis de nombreuses décennies. Je condamne également la violence perpétrée par le Hamas. 

Répondre à la violence par la violence n'est pas une solution durable à ce conflit. 

La poursuite de l'escalade ne conduit qu'à davantage de morts et de destructions, des deux côtés. 

Il est grand temps que les armes se taisent et fassent place au dialogue et à la négociation. Sinon, nous risquons de nous enliser dans une spirale de violence sans fin. 

Que pouvons-nous faire ? 

Nous devons continuer à exprimer notre soutien à une solution pacifique et à aider ceux qui en ont besoin. 

J'ai donc salué la nouvelle selon laquelle Caroline Gennez, ministre de la coopération au développement, alloue 2 millions d'euros supplémentaires à l'aide humanitaire destinée aux Palestiniens de la bande de Gaza. 

Maar ik roep ook de Europese Commissie op om niet passief aan de zijlijn te blijven staan. 

La Commission doit jouer un rôle plus actif. Elle doit encourager les deux parties à se remettre autour de la table. 

Décision

Nous devons rester solidaires avec tous les victimes. Nous devons chercher une solution pacifique, aussi difficile que cela puisse être. Assez de victimes innocentes ont déjà souffert. 

Image : manifestation du 22 octobre à Bruxelles