La fermeture du Fuse, un coup dur pour la vie nocturne
Faisant suite à une plainte d’un voisin, Bruxelles Environnement a imposé la fermeture à 02h au club techno le Fuse.
Impossible de rester rentable dans ces conditions selon l’exploitant. Il ferme le club. Cette fermeture aurait-elle pu être évitée ? Quelle approche pour l’avenir ?
Concilier le résidentiel et la vie nocturne en ville n’a rien d’évident. Mais il est nécessaire d’y travailler. Car ce secteur créé de nombreux emplois.
Les lieux de sortie de qualité vibrent de créativité, de liberté, d’émancipation.
Ce qu’est le Fuse depuis 1994 : un exutoire pour des milliers d’amateurs de musique bruxellois et internationaux et une vitrine pour notre ville.
Mais un résident local a déposé plainte. Il a acheté une maison dans le quartier il y a plusieurs années (pour un prix avantageux car à proximité d'une boîte de nuit très fréquentée). Aujourd'hui, il demande une compensation pour les nuisances.
Celui qui s’installe sous le clocher d’une église ne devrait pas se plaindre du bruit des cloches, non ?
Concilier le résidentiel et la vie nocturne en ville n’a rien d’évident. Cela nécessite avant tout un dialogue entre les personnes concernées. Ce dialogue ne semble pas avoir eu lieu dans ce cas.
Une vie nocturne saine est pourtant essentielle. La vie en ville ne s'arrête pas lorsque le soleil se couche. En outre, de nombreux emplois sont concernés.
J'ai posé une question au ministre en charge.
Photo : café sur la place à Flagey, lieu populaire de sortie