Des travailleuses domestiques sans papier ont mené une action à l’occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Elles sont en effet souvent victimes de violences.

Notre pays compte environ 150.000 travailleurs domestiques. Ces travailleurs sont le plus souvent des travailleuses.

À Bruxelles, on estime à 80.000 le nombre de personnes sans papiers actives comme travailleurs domestiques, par exemple comme nounou. Et elles travaillent dans des conditions vraiment difficile. 

Certaines d’entre elles se sont déjà regroupées depuis quelques années au sein de La Ligue des Travailleuses Domestiques de la CSC. 

Dans leur motion, les travailleuses domestiques demandent concrètement :

• la protection des travailleurs lorsqu’ils déposent plainte contre un patron violent, en application de la Directive sanctions et de la Directive Victimes
• un élargissement de la liste des métiers en pénurie considérant davantage les métiers exercés par les femmes pour un accès au travail légal et digne pour les travailleur.euse.s migrant.e.s sans-papiers
• l’accès à la formation professionnelle pour les travailleur.euse.s sans papiers.

De quoi ont besoin les travailleur.euse.s sans papiers ? De papiers avant tout. Pour pouvoir jouir de leurs droits sociaux.

Mesdames, Mesdames, je suis avec vous.. 

Photo : ma collègue au Parlement Delphine Chabbert et moi lors de l'action des travailleuses domestiques aujourd'hui.

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