Sommes-nous pour la fusion des zones de police bruxelloises ? Bien entendu. La résolution de la N-VA est-elle la meilleure voie à suivre ? Non. Nous nous sommes donc abstenus lors du vote.

Il faut se défaire du regard étroitement communautaire sur cette question et parler davantage d’efficacité.

La N-VA a présenté un résolution pour la fusion des zones de police bruxelloises. one.brussels est pour la fusion, mais aussi pour un fort ancrage local.

Et ce projet de résolution ne contribuera pas à ce type de réforme nécessaire.

Pourquoi nous être abstenus lors du vote ?

Modeste et légère

La résolution de la N-VA est mal étayée. Elle cite beaucoup d’articles de presse. Rien n’y est précisé quant à la manière dont la réforme doit se faire, à ce qui est nécessaire pour préserver l’expertise locale ou aux éventuelles conséquences en matière de financement ou de personnel.

Cette résolution ne résoudra rien

La N-VA campe sur sa position : « c’est comme ça et pas autrement ». Mais cette approche ne résoudra rien.

Malheureusement, la fusion des zones de police est souvent considérée comme une question d’opposition entre francophones et néerlandophones. Les partis et bourgmestres) francophones s’y opposent là où les néerlandophones sont favorables à une zone de police unique. 

Les Bruxellois, peu importe leur langue, ne comprennent pourtant pas pourquoi les six zones de police continuent à exister. 

Il faut se défaire du regard étroitement communautaire et parler davantage des manières d’accroître l’efficacité et d’améliorer le fonctionnement. Autrement dit, considérer la question objectivement sur la base d’une analyse approfondie, scientifiquement et socialement fondée. 

C’est ce qui fait défaut dans cette proposition.

La N-VA pas vraiment conséquente

La N-VA a raté sa chance de fusionner les six zones de police. Au cours de la législature précédente, c’est elle qui a rempli le poste de Ministre fédéral de l’Intérieur en la personne de Jan Jambon. Il n’a pris aucune initiative en ce sens.

Les lignes bougent

Mais nous ne restons pas les bras ballants.

À la suite de la sixième réforme de l’État, un nouvel Organisme d’intérêt public régional, Bruxelles Prévention & Sécurité, a été créé lors de la législature précédente, en charge d’organiser une gestion centralisée de la sécurité et une politique régionale en matière de sécurité. 

Brusafe a été créé, l’école régionale des métiers de la sécurité, de la prévention et du secours.

En 2021 est entré en service le centre de crise et de communication, ainsi qu’une plate-forme de vidéo-surveillance.

Actuellement, les États généraux de l'organisation de la police, une initiative de la ministre fédérale de l'Intérieur Annelies Verlinden, sont en cours au niveau fédéral. La fusion des zones de police de Bruxelles y sera évoquée. Nous attendons les résultats avec impatience. de Staten-Generaal over de organisatie van de politieEn attendant, Bruxelles doit aussi réfléchir. La messe n’est pas dite en ce qui concerne la fusion des six zones de police. Nous sommes pour et continuerons à la mettre à l'ordre du jour.

Intussen moet Brussel zelf ook denkwerk doen. 

Over het samenbrengen van de zes politiezones in één politiezone is het laatste woord nog niet gezegd.

Wij zijn voor en blijven dit op de agenda zetten.