Pas un mot d’anglais dans la communication destinée aux non-Belges

Le nouveau site internet elections.brussels informe les citoyens sur les élections communales du 13 octobre. Il y a une section spécialement pour les non-Belges, sans un mot en anglais.

Le site Internet a été lancé le 12 janvier. Il contient des informations utiles sur le déroulement des élections communales du 13 octobre à Bruxelles.

Dans ses communications avec les non-Belges, le ministre se limite au français et au néerlandais. Or utiliser l’anglais était possible pendant le COVID. Le gouvernement communiquait dans de nombreuses langues. Pour toucher tous les citoyens.

Il existe également une section spécialement destinée aux électeurs étrangers. Uniquement en néerlandais et en français.

A n’y rien comprendre

Ce n'est pas accueillant pour le visiteur. Pour de nombreux électeurs étrangers, l’anglais est la lingua franca. Ils ne seront pas en mesure de comprendre le site.

Alors qu’il est important de bien informer les non-Belges. Ils ne peuvent exercer leur droit de vote que s'ils sont également inscrits sur la liste électorale.

Ils doivent prendre eux-mêmes les mesures nécessaires. La date limite d’inscription est le 31 juillet 2024.

Pas grave ?

J'ai demandé au ministre s’il allait adapter le site et fournir une traduction en anglais.

Le ministre n’a aucun projet : « Je communique en néerlandais et en français sur la base des lois linguistiques ». Il n’ira pas plus loin.

Je ne suis pas impressionnée.

Durant la pandémie de COVID, Bruxelles a également communiqué dans des langues autres que les langues nationales. Pour toucher tout le monde.

En utilisant uniquement le néerlandais ou le français, le ministre exclut en réalité les non-Belges. Et ce n'est pas démocratique.

Et ainsi ?

J'ai une proposition de résolution pour améliorer la participation des non-Belges aux élections. Cela sera bientôt mis à l’ordre du jour.

Vooruit.Brussels mènera sa propre campagne pour inciter les non-Belges à s'inscrire aux élections communales.