Les trottinettes partagées sont encore nombreuses à joncher les rues malgré l’existence d’un cadre légal pour la délimitation drop-zones. Les communes bruxelloises font chacune à leur manière. Avec à la clef des politiques très différentes d’une commune à l’autre.

Je me suis rendue à Anderlecht et Forest en compagnie de Safouane Akremi (conseiller communal Vooruit) pour y délimiter nous-même des drop-zones à certains endroits problématiques.

En mars 2022, le Parlement bruxellois a approuvé une ordonnance prévoyant un cadre légal pour les zones de stationnement pour les trottinettes et vélos partagés. Grâce à ce texte, les communes bruxelloises peuvent directement déplacer les trottinettes et les vélos partagés stationnés de manière dangereuse. Elles peuvent ainsi délimiter elles-mêmes les drop-zones (zones de stationnement).

Certaines communes ne se sont pas fait prier. D’autres ont décidé une interdiction totale de stationnement des trottinettes partagées. Mais quels usagers en sont informés ? Les drop-zones mêmes ont un aspect différent. C’est la confusion.

Fait : les trottinettes abandonnées sont encore une nuisance.

Seules des drop-zones dans l’ensemble de la Région (et du même type) et un renforcement des contrôles pourront résoudre le problème.

Bruxelles a besoin d’une approche unique, d’un plan régional coordonné qui soutienne les communes dans la mise en place des drop-zones et dans les contrôles.

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