Il peut certainement être utile de faire enregistrer son vélo sur mybike.brussels. 20% des vélos enregistrés qui sont volés sont restitués à leur propriétaire, contre seulement 4% des vélos non enregistrés. Mais l’idéal serait bien entendu de prévenir le vol. Il reste nécessaire de disposer de parkings à vélos.

Faire enregistrer son vélo vaut la peine, car un vélo marqué est mieux protégé face au vol. La réalité bruxelloise demeure : 4 propriétaires de vélos volés sur 5 ne le revoient jamais. Il est donc nécessaire d’avoir des parkings à vélos et de disposer d’une politique répressive efficace. 

Si nous voulons que les Bruxellois soient plus nombreux à opter pour le vélo, il nous faut nous attaquer au problème du vol. Les ventes de vélo ont fortement augmenté pendant le confinement. Le comptage réalisé à l’automne par bikeforbrussels a mis en évidence une progression spectaculaire du nombre de cyclistes sur les routes. Mais le vol pourrait mettre

des bâtons dans les roues de cette évolution positive : en effet, un cycliste sur trois arrête de rouler après s’être fait dérober son vélo. Le système de mybike.brussels a plus que fait ses preuves dans ce domaine. Ce système s’inscrivait dans le cadre du plan d’action contre le vol de vélos de la législature précédente, lancé à l’initiative de Pascal Smet (one.brussels). 

Les 29 actions de ce plan sont actuellement évaluées, elles concernaient les infrastructures (aménagement d’emplacements sécurisés pour vélos), la répression (e.a. projet-pilote de « vélos-appâts »), l’évaluation (statistiques, cartographie des endroits sensibles), l’engagement (faire collaborer tous les partenaires dans la prévention du vol de vélos et le suivi) et l’éducation, grâce à des campagnes de prévention pour sensibiliser à la problématique du vol de vélos. Le gouvernement bruxellois développera un nouveau plan contre le vol de vélos sur la base des conclusions de ces évaluations.

À suivre