Depuis un mois, safe.brussels coordonne les actions à la gare du Midi. Le service public régional a ainsi repris les missions du Centre de crise fédéral. Comment cela se passe-t-il ? 

La gare du Midi est l'une des principales portes d'entrée de notre ville. Pas seulement pour les touristes et les hommes d'affaires, mais surtout pour les nouveaux arrivants ou les personnes en situation précaire qui cherchent une vie meilleure dans notre ville. 

Sauf que la gare du Midi est très sordide. 

Complexe 

Le problème de la sécurité et de la propreté dans le quartier du Midi est complexe. 

Mais il ne faut pas réduire ces problèmes à un problème de sécurité. Il faut aussi s'attaquer aux problèmes sociaux et sanitaires. 

L’importance de la coordination 

La fragmentation des pouvoirs empêche de s'attaquer aux vrais problèmes. 

Un exemple ? Bruxelles dit à Bruzz : « Le nettoyage de certaines zones de la gare n'est pas facile lorsque des sans-abri y séjournent ». 

En effet, ce n'est pas facile. C'est précisément la raison pour laquelle une bonne coopération est nécessaire entre le service de la propreté et les organisations travaillant avec les sans-abri. 

Bref, c'est une bonne chose qu'il y ait une coordination et qu'elle soit entre les mains du service public régional safe.brussels. 

D'ailleurs, il y a encore beaucoup de travail à faire. 

Je pense à un commissariat de police dans la gare, à une amélioration de l'infrastructure ainsi qu'à la création d'un centre pour mineurs non accompagnés et d'une deuxième salle pour les toxicomanes. 

Ces deux derniers ouvriront au printemps. 

Je suis le dossier. 

Lisez aussi le article sur Bruzz (NL).