La piste cyclable de l’avenue de Vilvoorde mal entretenue
Les pistes cyclables sont le meilleur moyen d'inciter les gens à faire du vélo. Mais une piste cyclable en mauvais état, comme sur l’avenue de Vilvoorde, est un véritable repoussoir.
J'ai reçu un message de R. de Machelen qui doit se rendre à Molenbeek-Saint-Jean pour son travail. Il s'y rend en vélo. Sa route habituelle longe le canal du côté de Neder-over-Heembeek en direction de Molenbeek : « Une route agréable à parcourir à vélo ».
Depuis les vacances de Noël, il doit emprunter un autre itinéraire. Car le pont de Buda est inaccessible en raison d'un accident majeur. La déviation passe par l’avenue de Vilvoorde, une route régionale.
R. a essayé trois fois. Puis il en a eu marre. En effet, ses pneus crevaient à cause du verre qui traîne, des clous, etc. Il y a aussi beaucoup de détritus le long de la route.
Il faut y remédier : d'une part, en luttant mieux contre les déchets et, d'autre part, en entretenant et en monitorant l’état des pistes cyclables. En d'autres termes : une collaboration étroite entre le ministre de la Propreté et la ministre de la Mobilité.
Ce qu'il faut retenir
Les pistes cyclables existantes, comme celles de l'avenue de Vilvorde, doivent être entretenues. Elles méritent plus d'attention.
Mais les nouvelles pistes cyclables doivent également être améliorées. Car un coup de peinture sur la route ne suffit pas.
La semaine dernière (jeudi 2/2), un autre accident grave s'est produit à Schaerbeek, près de la gare du Nord. Un coursier à vélo a été écrasé par un bus. Il est décédé plus tard à l'hôpital. Cet accident montre une fois de plus à quel point les cyclistes sont vulnérables dans le trafic bruxellois. La route ressemble à un champ de bataille.
Lorsqu'il y a un trafic motorisé important sur la route (et c'est généralement le cas sur les artères régionales), l'usager faible a besoin d'une protection supplémentaire. Il a besoin de routes sûres et visibles et de pistes cyclables séparées.
J'ai déposé une question.