Problématique de drogue: Bruxelles agit
Le problème de la drogue à Bruxelles ne fait qu’empirer. Le Gouvernement bruxellois prend désormais différentes mesures pour améliorer la sécurité.
Il y a quelques semaines, un comité de quartier de Ribaucourt a tiré la sonnette d’alarme en adressant une lettre à la bourgmestre Moureaux. La consommation de drogue entraîne beaucoup de nuisances dans le quartier Ribaucourt. Il s’agit de consommation publique d’héroïne et de crack mais aussi de la présence de seringues, de déjections et de sang qui jonchent le sol.
il existe pourtant des solutions pour régler ces problèmes qui vont en s’aggravant. Mais pour cela il faut disposer d’une approche intégrée. Les problèmes locaux des stations de métro et des communes doivent être envisagés plus globalement.
De nombreux consommateurs sont sans-abri. Il est surtout essentiel d’investir dans l’assistance aux personnes.
Les addictions sont avant tout un problème pour les consommateurs eux-mêmes. Nous devons avant tout investir dans l’assistance aux personnes. Les riverains sont aussi demandeurs d’une solution humaine.
Extension du projet d’assistance SubLINK
Le projet SubLINK est bon exemple de solution humaine et durable. Il a été lancé au printemps par le Gouvernement bruxellois. SubLINK propose une solution globale : un accompagnement médical et psychosocial pour les toxicomanes ainsi qu’une capacité d’accueil.
La première phase du projet se consacrait à la station de métro de la Porte de Namur. Le projet pilote a été une réussite. SubLINK a maintenant été étendu à onze stations de métro et deux gares de la SNCB. Depuis le 6 juillet, le projet organise également un accueil des sans-abri dans un hôtel.
Une nouvelle salle de consommation à moindre risque pour les toxicomanes : GATE 2
Le Gouvernement souhaite aussi ouvrir une deuxième salle de consommation à moindre risque. Elle devrait ouvrir dans le quartier Ribaucourt, Yser ou dans le quartier Nord.
Une salle de consommation permet de réduire les nuisances dans la rue ainsi que les risques sanitaires pour les toxicomanes. Elle propose en outre une assistance.
La première salle de consommation GATE a ouvert ses portes l’année dernière dans le quartier Lemonnier. Les résultats sont positifs pour la qualité de vie dans le quartier. Nous nous félicitons dès lors de l’ouverture de cette deuxième salle.
Il faut une cellule de crise avec le fédéral
Une collaboration efficace entre les différents acteurs a été lancée à Bruxelles. Mais il est urgent que le fédéral joue un rôle plus important.
Bruxelles ne peut résoudre seule le problème de la toxicomanie. Une cellule de crise avec le fédéral est nécessaire. Jusqu’ici, le fédéral abandonne Bruxelles à son sort.