Un meilleur statut pour les travailleurs de la culture : contribuez sur workinginthearts.be
De nombreux travailleurs du secteur de la culture travaillent avec des contrats temporaires, par mission. Sans sécurité. Sans filet. Ces statuts de travail précaires ne donnent souvent pas de droit à bénéficier d’un soutien spécial dans le cadre du coronavirus. Beaucoup sont tombés dans les difficultés financières.
Wake-up call
Même avant la pandémie, des signaux de pauvreté et de précarité étaient visibles parmi les travailleurs de la culture. Les avantages sociaux des artistes ne sont pas toujours adéquats par rapport aux prestations fournies. Une réforme du statut des travailleurs de la culture est nécessaire. Le Ministre Frank Vandenbroucke et le Gouvernement fédéral ont donc lancé « Working in the arts ». Ce projet vise à aboutir sur une législation procurant une position socio-économique plus stable pour les travailleurs de la culture.Working in the artsCe projet vise à aboutir sur une législation procurant une position socio-économique plus stable pour les travailleurs de la culture.
Je m’intéresserai à cette thématique au cours des prochains mois, au Parlement comme en dehors. Vivre à Bruxelles revient cher. Et les espaces d’ateliers et de présentation pèsent sur le budget. Quelles réponses pouvons-nous y apporter ? Quelles options pour les artistes internationaux travaillant à Bruxelles ? Peuvent-ils faire appel aux différents avantages sociaux, statuts et règlements de chômage ? Quels obstacles rencontrent les artistes débutants (tout juste diplômés, ou ceux qui passent d’amateurs à professionnels) et comment les résoudre ? Comment faire en sorte que les avantages existants pour les prestations artistiques (comme la petite indemnité pour artistes) puissent aussi servir aux non-artistes sans que le système soit exploité ? Faut-il des règles distinctes, en fonction de la discipline artistique (p. Ex. arts plastiques VS arts scéniques...) ? C’est ce sur quoi je compte réfléchir. (comme la petite indemnité pour artistes)puissent aussi servir aux non-artistes sans que le système soit exploité ? Faut-il des règles distinctes, en fonction de la discipline artistique (p. Ex. arts plastiques VS arts scéniques...) ? C’est ce sur quoi je compte réfléchir.
Espérons que nous pourrons rapidement apporter plus de sécurité aux nombreux travailleurs de la culture de Bruxelles. Choisir de travailler dans la culture ne doit pas être un choix de la précarité, d’une vie sous la menace constante de la pauvreté.
Faites-vous entendre
Vous travaillez dans la culture ? Toutes les contributions sont les bienvenues et votre expérience nous intéresse. Donnez votre opinion sur la plateforme Working in the arts. Ou n’hésitez pas à me contacter. Working in the artsOu n’hésitez pas à me contacter.