Le secteur de la culture doit fermer ? Enclenchons les primes de soutien immédiatement !
one.brussels s'étonne de la décision du Comité de concertation de fermer la culture afin de contenir la pandémie.
La décision de la commission consultative d'hier de fermer le secteur culturel a eu l'effet d'une bombe pour les artistes bruxellois. one.brussels a du mal à comprendre le choix de sacrifier la culture. D'autant plus que les experts du GEMS n'ont pas fait de proposition en ce sens dans leur rapport afin d'endiguer la propagation du coronavirus. Afin de soutenir les artistes touchés, la députée Els Rochette demande que les mécanismes de protection des travailleurs du secteur culturel, notamment les artistes individuels, soient réactivés immédiatement pour que ces derniers puissent recevoir les primes de soutien dans les meilleurs délais.
Fermeture des salles. Cela signifie que de nombreux employés sont à nouveau sans travail. one.brussels appelle le ministre de l'Emploi Clerfayt à réactiver immédiatement les mesures spéciales chez Actiris. De tels mécanismes de soutien ont déjà été lancés dans les phases antérieures de la pandémie et ont depuis été progressivement supprimés. Il est temps de les réactiver.
Par ailleurs, le gouvernement fédéral active à nouveau la loi du 15/07/2020 afin que les artistes aient un accès plus flexible au statut de chômage et puissent percevoir rapidement des allocations. Les réservations qui doivent être annulées maintenant doivent compter pour l'obtention du statut d'artiste. Par ailleurs, la Région bruxelloise peut également prendre des mesures supplémentaires de sa propre initiative.
"Mon problème concerne principalement les danseurs, les interprètes, les musiciens individuels qui ne peuvent pas monter sur scène et vont manquer de revenus. A Bruxelles, le nombre de personne se trouvant dans cette situation est énorme. C'est pourquoi j'appelle désormais le gouvernement bruxellois, notamment le ministre Clerfayt, à enjoindre Actiris de réactiver toutes les mesures de soutien aux artistes."
Els Rochette • one.brussels
Les nouvelles mesures du Comité de concertation sont claires. Mais one.brussels pense que cela n'a pas beaucoup de sens. Le secteur culturel est à nouveau visé, au profit d'un secteur économiquement important comme la restauration. Cependant, Bruxelles compte un nombre relativement important d'artistes et le secteur culturel est un facteur économique très important en Région de Bruxelles-Capitale.
Après les épreuves tests proposées par le commissaire du coronavirus lors de la Conférence interministérielle sur la culture du 22/11, il apparaît que le secteur est en capacité d'organiser des activités en toute sécurité. En contrôlant les accès, une ventilation adéquate, la gestion des foules et l'utilisation de matériel hygiénique, il n'y a pour eux aucun problème. Les concerts, représentations théâtrales... avec un maximum de 200 participants peuvent continuer en toute sécurité. Mais cette expérience n'est aujourd'hui pas reconnue.
"Que vaut la culture pour nous ? C'est la question clé. Apparemment, les intérêts économiques et le lobby de la restauration pèsent plus lourd que le secteur culturel. Cependant, la culture fait vivre la ville, elle génère aussi des revenus et offre du travail à de nombreuses personnes. Surtout à Bruxelles. Mais la valeur ajoutée réside aussi dans un autre domaine : l'art et la culture ouvrent l'esprit, nous permettent de vivre des expériences, enclenchent une réflexion, créent du lien. Nous ne pouvons pas simplement mettre cela de côté."
Els Rochette • one.brussels