De Moor pourrait s’inspirer de Merkel
La situation du squat de la rue des Palais devient plus dangereuse de jour en jour. Différentes épidémies se déclarent. Pour contrer le froid, les occupants font du feu avec ce qu’ils trouvent.
On estime que ce sont mille personnes qui dorment dans la rue des Palais. On recense des cas de diphtérie, de tuberculose et de gale. Un incendie s’est déjà déclaré dans la bâtiment début janvier.
Cela ne peut plus continuer ainsi.
En déclarant « Wir schaffen das », Merkel voulait dire qu’il serait tout à fait possible de gérer les flux de réfugiés. Pas de problème. On va gérer. Une attitude dont la Belgique ferait bien de s’inspirer.
Première étape
Fedasil et le Samusocial sont actuellement occupés à enregistrer les personnes occupant la rue des Palais.
Nous saurons alors combien elles sont, de quel statut elles relèvent et donc aussi qui des autorités bruxelloises ou fédérales doit les prendre en charge.
Bien que nous le sachions déjà, quoique sans grande précision.
90 % pour le fédéral
On estime que 90 % des occupants de la rue des Palais sont en droit de déposer une demande d’asile. Pour ces personnes, c’est le niveau fédéral qui est responsable. Mais il ne fait pas ce qui est attendu de lui.
Secrétaire d’État Nicole de Moor, à vous de jouer.
10 % pour le Gouvernement bruxellois
Les 10 % restants sont des sans-abri et sans domicile fixe qui relèvent de la responsabilité du Gouvernement bruxellois. Mais l’organisation d’accueil New Samusocial déclare que les places disponibles sont insuffisantes.
Il y a aussi pas mal de travail sur le plan sanitaire. Les épidémies qui se déclarent sont une menace pour toute la population bruxelloise.
Ministre Maron, vous qui êtes compétent en matière de soins préventifs, intervenez donc.
La sécurité de tous est la sécurité de chacun.
Plus de Merkel
Sur la question des réfugiés, la Chancelière allemande Angela Merkel a déclaré en 2015 « Wir schaffen das ».
Elle voulait dire par là que nous en avions déjà vu d’autres. Que nous saurions sans problème faire face à cet afflux de réfugiés. Nous y parviendrons. No problemo.
Que cette assurance me manque ! Surtout quand je pense à madame de Moor.
Je continuerai à mettre ce dossier en avant, au Parlement bruxellois et auprès de mes collègues au fédéral.