Des kets de Bruxelles forcés de dormir dans la rue

Ils sont de plus en plus nombreux. Et de plus en plus jeunes. Ce sont des centaines de jeunes non accompagnés qui survivent dans la rue, certains pas plus âgés que neuf ans. Pour eux, la vie dans notre capitale est un enfer. J’ai donc demandé quel était son plan d’action au ministre compétent, Alain Maron. Surtout que l’hiver est maintenant à notre porte. niet-begeleide minderjarigen, waaronder kinderen van 9 jaar, overleven op straat. Het leven in onze hoofdstad is voor hen bikkelhard. Daarom vroeg ik aan de bevoegde minister, Alain Maron, wat zijn actieplan is. Zeker nu de winter voor de deur staat.

Quatre ONG ont tiré la sonnette d’alarme le mois dernier : Médecins sans Frontières, Médecins du Monde, SOS Jeunes-Quartier Libre et Plateforme pour le Service Citoyen. Mais ce n’était pas la première fois. Les ONG sont tous les jours confrontées aux jeunes non accompagnés qui vivent en rue et pour lesquels elles ne trouvent nulle part d’assistance ou d’accueil adapté. L’urgence est grande, surtout compte tenu de leur jeune âge. alarm: Artsen Zonder Grenzen, Dokters van de Wereld, SOS Jeunes-Quartier Libre en Plateforme pour le Service Citoyen. Dat was niet de eerste keer. De NGO’s worden dagelijks geconfronteerd met niet-begeleide jongeren op straat, waarvoor ze nergens geschikte opvang of hulpverlening vinden. De nood is hoog, zeker gezien hun jonge leeftijd.

Le service des Tutelles du SPF Justice a recensé entre 600 et 700 mineurs non accompagnés en Belgique. Un chiffre en deçà de la réalité pour les organisations concernées. De nombreux enfants échappent au recensement. Rien qu’au premier semestre 2021, SOS Jeunes-Quartier Libre a accompagné 475 enfants, soit autant que pour l’ensemble de l’année 2020.

Les travailleurs de rue, notamment de Doucheflux, font état d’un problème de drogue.

Ces jeunes sniffent de la colle ou du white spirit pour oublier leurs problèmes. Ce sont des scènes difficiles à imaginer. Et tout ça dans une région riche comme Bruxelles.

Il y a un manque criant de place de nuit, de nourriture, de soins médicaux et d’environnements sûrs.

Le Ministre Maron renvoie au gouvernement fédéral dans sa réponse, l’accueil des mineurs non accompagnés sans permis de séjour relevant de sa responsabilité. Fedasil doit prendre la main. Bruxelles a écrit une lettre au fédéral pour expliquer la gravité de la situation. Le Ministre évoque par ailleurs l’existence d’un groupe de travail fédéral au sein duquel collaborent notamment le Parquet, Child Focus et les régions flamande et wallonne. Mais Bruxelles n’est fait pas partie.

Y a-t-il des mineurs non accompagnés dans les centres d’accueil bruxellois pour les sans-abri adultes ? Oui, quelques-uns. Ils y séjournent en attendant d’être renvoyés vers Fedasil. De nombreux mineurs continuent cependant à errer dans les rues. C’est pour cela que les organisations locales restent nécessaires. Elles peuvent gagner la confiance et les orienter vers Fedasil.

Le nombre de mineurs non accompagnés est en augmentation. Il faut lutter contre ce phénomène. Toutes les parties concernées doivent joindre leurs efforts pour ce faire. Ce sont aussi nos enfants.

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