Agressions dans les centres de jour : ne pas rester les bras croisés
Des incidents ont eu lieu récemment dans des centres de jour bruxellois pour sans-abri. Comment Bruxelles intervient-elle ?
Travailler avec des personnes en situation de vulnérabilité et de désespoir comporte des risques. Vous voulez aider un sans-abri, mais soudain cette personne dans le besoin sort un couteau.
C'est ce qui s'est passé récemment à Doucheflux, une asbl que je connais très bien. Dix personnes ont été menacées.
Le centre Doucheflux d'Anderlecht a suspendu ses activités pendant une semaine, du 3 au 10 mai.
Les incidents de ce type sont en augmentation.
L'augmentation du nombre de sans-abri et des drogues bon marché exerce une forte pression sur les centres d'accueil de jour. Une intervention est nécessaire. Pour commencer : un renfort de personnel pour faire face à la hausse du nombre de clients.
Une forte pression
Le nombre de sans-abri augmentant, les centres de jour accueillent davantage de visiteurs.
L'augmentation de la consommation de drogues joue également un rôle. Les drogues bon marché sont très nocives. Elles modifient la personnalité et rendent agressif.
La crise des réfugiés, la guerre en Ukraine et l'incertitude économique aggravent encore la situation.
Intervenir
Il faut faire quelque chose.
Je pense tout d'abord à un renfort de personnel dans les centres de jour. Mais aussi à une coopération étroite entre tous les partenaires tels que les autorités locales et les organisations sociales en vue d’une approche coordonnée.
Faute de quoi il ne reste plus qu’à attendre le prochain incident.
Je pose une question parlementaire.
Photo : Habitools, salon sur l'habitat et du logement pour différents groupes cibles (23/05/23)