La hausse de la consommation de crack: il faut renforcer l’assistance
La consommation de crack explose à Bruxelles. L’asbl Transit constate une augmentation de 30 % à 60 % de toxicomanes parmi ses visiteurs au cours des sept dernières années. La police s’inquiète également.
Les usagers du métro constate également cette augmentation. La consommation de crack a lieu principalement dans les lieux publics. La STIB a reçu plus de 1 200 signalements de consommation publique de drogue dans les stations de métro en 2022. Soit 70 % de plus que l'année précédente.
La situation est grave.
La première mesure préventive pour lutter contre la dépendance au crack est un accueil et un hébergement de qualité pour les sans-abri. Car ce sont surtout les personnes particulièrement vulnérables, comme les sans-abri, qui succombent au crack.
Les amendes de 1 000 euros proposées par le niveau fédéral ne feront qu'enfoncer davantage les consommateurs dans la misère.
Car ce sont surtout les personnes particulièrement vulnérables, comme les sans-abri, qui succombent au crack. Parce que c'est une drogue tellement bon marché. Il procure un bref sentiment d'euphorie. Mais après cela, il y a une descente infernale. C'est précisément la raison pour laquelle cette drogue est si addictive.
Prévention
En mai 2022, le centre d'utilisateurs Gate, qui réduit les risques, a ouvert ses portes. 60 à 80 personnes le visitent chaque jour. Bruxelles a vraiment besoin de ce type d’endroits.
Aujourd'hui, ces initiatives restent trop peu nombreuses par rapport au problème.
L'assistance sociale, les soins médicaux, la réduction des risques et une relation de confiance entre le soignant et l'usager sont essentiels pour lutter contre la consommation de crack.
Mais la première mesure préventive est un accueil et un hébergement de qualité pour les sans-abri.
J’ai posé une question parlementaire à ce sujet.
Photo : visite de Gate le 21/02/22