Le poste médical créé par Médecins sans Frontières pour les demandeurs d’asile au centre Pacheco fermera ses portes le 15 décembre. Le ministre bruxellois n’a encore aucune solution de remplacement.

Or tous les Bruxellois.es ont intérêt à ce que les demandeurs d’asile reçoivent des soins de santé de qualité.

Le manque d’équipements sanitaires entraîne la propagation rapide de maladies. 

Il faut aussi compter avec un autre facteur : la crise de l’accueil. Le manque de places d’accueil pour les demandeurs d’asile n’est d’ailleurs pas qu’un problème en termes humanitaires. Il présente aussi un risque en matière sanitaire. Pour tous.

Le nombre de cas de gale, de diphtérie et d’autres maladies contagieuses est en augmentation. Médecins sans Frontières accueille tous les jours des patients atteints de la gale dans son poste d’intervention du centre Pacheco.

Mais ce poste n’était qu’une solution temporaire. Le poste de crise de Médecins sans Frontières fermera ses portes le 15 décembre. 

Allô, monsieur le Ministre ?

J'ai demandé au Parlement au ministre Maron ce qui allait arriver.

Je continue à insister : il faut trouver une solution. Car si résoudre le problème coûte de l’argent, ne rien faire a aussi un coût. 

Ik blijf erop hameren dat er een oplossing nodig is. Het kost geld om dit op te lossen. Maar niets doen heeft ook een kost.

Image : capture d’écran de la vidéo de Médecins sans Frontières sur le poste d’intervention