Visite de l’espace public numérique de Forest

Ordinateur, smartphone et applications numériques font désormais partie intégrante de notre quotidien. Mais certains.es Bruxellois.es sont laissés de côté.

Les compétences informatiques sont de plus en plus indispensables.

Si le public est obligé de régler ses affaires par voie numérique, il est indispensable d’offrir un soutien à ceux qui ne savent pas le faire seuls.

Régler ses affaires bancaires ou administratives, chercher un travail ou un logement... Toutes ces démarches sont devenues presque exclusivement numériques.

Le hic : 40 % des Bruxellois.es n’ont que peu ou pas de compétences informatiques. Et tout le monde n’a pas d’ordinateur ni ne sait s’en servir.

C’est ce que nous ont dit les intervenants venus parler de leur pétition sur l’inclusion numérique en commission des affaires économiques et de l’emploi du 26 avril.

Si le public est obligé de régler ses affaires par voie numérique, il est indispensable d’offrir un soutien à ceux qui ne savent pas le faire seuls.

Puis-je vous aider ?

Un large pan de la population bruxelloise risque de se trouver marginalisé.

Les espaces publics numériques (EPN) sont là pour aider. Le directeur Bruno Vankelegom et Yves Decat, accompagnateur à Forest Quartier SantéFQS), m'ont expliqué comment cela se passe. FQS était à l'origine une maison médicale, mais c'est maintenant aussi une salle informatique publique.

Le service est gratuit. Des ordinateurs et des imprimantes sont disponibles. Mais surtout, il y a un membre du personnel pour accompagner les visiteurs. 

L'EPN aide les personnes de tous âges. Mais il s'occupe principalement des personnes pauvres et âgées.

Pas d'argent pour le personnel

Les EPN rencontrent des difficultés financières. En effet, les subventions sont trop faibles par rapport au travail qu'ils effectuent.

Il n'y a de soutien financier que pour les ordinateurs et les imprimantes. Les frais de personnel sont à leur charge. C'est là que le bât blesse.

Bruxelles compte 27 EPN, répartis dans toutes les communes. Il n'y a pas de moyens pour le personnel d'accompagnement. Alors que c'est justement ce qui est nécessaire.

À quoi sert un ordinateur si on ne peut pas l'utiliser ?

Je soutiens à 100% la pétition pour l'inclusion numérique.

Bruno et Yves, merci de m'accueillir et bravo pour votre travail.