Hier, une commémoration des morts de la rue a eu lieu à l'hôtel de ville de Bruxelles. J'y étais.

J'ai également réalisé une vidéo au mémorial des victimes de la route à Bruxelles, un cerisier blanc du Japon.

En 2022, 76 personnes sont mortes dans les rues de Bruxelles.

Toutes bien trop jeunes. Des personnes de 23 ans, 19 ans, 18 ans. Beaucoup de personnes de moins de 50 ans. Beaucoup de femmes aussi. La vie dans la rue est éprouvante.

Il existe à Bruxelles un Collectif des morts de la rue. Il réunit des organisations de première ligne du secteur de la prise en charge des sans-abri, de personnes qui vivent à la rue et d'autres citoyens et structures de Bruxelles.

Le Collectif des morts de la rue veille à ce que les morts de la rue de la Région bruxelloise aient un adieu digne.

L'asbl veille au bon déroulement des funérailles. Chaque année, une commémoration officielle est également organisée pour toutes les personnes décédées au cours de l'année écoulée.

Pour mener à bien sa mission, le Collectif doit travailler en étroite collaboration avec les communes bruxelloises. En effet, les informations sur les personnes décédées dans la rue proviennent des communes.

Comment fonctionne la collaboration entre les communes et le Collectif des morts de la rue ? Y a-t-il aussi un enregistrement centralisé ?

J’ai posé une question parlementaire à ce sujet.