J’ai rendu visite aux grévistes de la faim de l’église du Béguinage

C’est accompagnée de mes collègues parlementaires Véronique Jamoulle (PS), Farida Tahar (Ecolo), Youssef Handichi (PTB) et Soetkin Hoessen (Groen) que j’ai rendu visite aux grévistes de la faim de l’église du Béguinage. La grève de la faim est le dernier recours de ces personnes sans papiers. Nous ne pouvons pas détourner le regard. Nous devons les prendre au sérieux. Car leurs revendications sont justes. 

Des revendications justes 

Ce qu’ils demandent : 
- Des critères clairs et objectifs pour la régularisation 
- Une régularisation automatique si ces critères sont satisfaits
- Une commission indépendante pour contrôler le processus.

Une fois oui, une fois non

Les procédures actuelles ne fonctionnent pas. Les règles sont parfaitement illisibles. Des dossiers similaires de demande de régularisation sont parfois acceptés et parfois refusés. Sur la base de quels critères ? Il y a trop peu de personnel pour traiter les dossiers. Les demandeurs doivent parfois attendre de 3 à 4 ans pour recevoir une réponse. Le Secrétaire d’État Mahdi doit intervenir.

Une question de bon sens

Les personnes en séjour illégal ne sont ni des fainéants ni des profiteurs qui veulent vivre à nos dépends. Bien au contraire. Elles travaillent dur. Mais elles n’ont que peu de droits. Et elles sont souvent exploitées. Un employeur ne peut pas les engager dans les règles même s’il le souhaite. Ils vivent généralement dans des conditions dégradantes. 
Les revendications des grévistes de la faim ne sont pas déraisonnables. Elles sont justement une question de bon sens. Ces personnes séjournent souvent depuis plusieurs années déjà chez nous. Leurs enfants fréquentent les nôtres à l’école. Leur grève de la faim n’est en rien un chantage.